La photographie pour Adeline KEIL est un alibi pour aller vers l’humain. Son exposition « Petits désordres du monde » présentée en novembre 2016 à la galerie Noëlle Aleyne regroupe plusieurs projets sur lesquels elle s’investit depuis plus de dix ans.
Son travail photographique émerge de relations de confiance construites sur du long terme avec les gens qu’elle photographie, le plus souvent des femmes. Elle s’intéresse à la perte, l’abandon, la fragilité de l’humain, à son adaptation et sa construction dans un environnement. Chaque projet, chaque voyage correspond à un moment de vie, aussi le projet « Portées aux nues » en 2004 sur les femmes Islandaises - et leur rapport au corps si différent du nôtre- nous interroge sur l’acceptation du corps.
A la recherche de rencontres improbables, la découverte des conditions de vies précaires des femmes guatémaltèques sera le moteur de son projet « Nunca mi alma» entre 2008 et 2010. De ce partage naîtra une relation tissée de confiance et d’amitié avec ces femmes qui survivent dans l’insécurité, contraintes au commerce du sexe.
Si son travail préparatoire avant chaque projet est très complet dans sa démarche documentaire, notamment sur le contexte géopolitique et sociétal du pays, elle part généralement avec peu de matériel. Le choix des outils est fait en fonction de l’endroit où elle va travailler. En ex-Yougoslavie, pour son projet « En quête de territoire » en 2003 elle part avec un simple appareil en plastique. Elle peut par ailleurs développer un système optique pour un projet plus conceptuel tel que « L’œil du mouvement de l’air » en 2015. Tout récemment pour l’élaboration des grands formats de son projet « Bug’s life » elle utilise les failles du téléphone portable pour capter l’instantanéité d’un paysage. Sans montage ni retouches numérique elle obtient des clichés étonnants qui nous interrogent de façon sous-jacente sur nos sociétés contemporaines, nos modes de vies - en apparence modernes et propres - qui finalement apparaissent moins lisses et qu’il n’y parait à première vue !
Après des phases de repérages, de temps photographiques, elle a besoin d’observer seule pour laisser place à la spontanéité et pour rentrer en contact et découvrir le quotidien de vies parfois surréalistes.
Elle relate toujours les faits avec une vision poétique.
La démarche d’Adeline KEIL - grandement humaine et artistique- abolit les frontières entre ce qu’elle vit et ce qu’elle photographie.
Son travail photographique émerge de relations de confiance construites sur du long terme avec les gens qu’elle photographie, le plus souvent des femmes. Elle s’intéresse à la perte, l’abandon, la fragilité de l’humain, à son adaptation et sa construction dans un environnement. Chaque projet, chaque voyage correspond à un moment de vie, aussi le projet « Portées aux nues » en 2004 sur les femmes Islandaises - et leur rapport au corps si différent du nôtre- nous interroge sur l’acceptation du corps.
A la recherche de rencontres improbables, la découverte des conditions de vies précaires des femmes guatémaltèques sera le moteur de son projet « Nunca mi alma» entre 2008 et 2010. De ce partage naîtra une relation tissée de confiance et d’amitié avec ces femmes qui survivent dans l’insécurité, contraintes au commerce du sexe.
Si son travail préparatoire avant chaque projet est très complet dans sa démarche documentaire, notamment sur le contexte géopolitique et sociétal du pays, elle part généralement avec peu de matériel. Le choix des outils est fait en fonction de l’endroit où elle va travailler. En ex-Yougoslavie, pour son projet « En quête de territoire » en 2003 elle part avec un simple appareil en plastique. Elle peut par ailleurs développer un système optique pour un projet plus conceptuel tel que « L’œil du mouvement de l’air » en 2015. Tout récemment pour l’élaboration des grands formats de son projet « Bug’s life » elle utilise les failles du téléphone portable pour capter l’instantanéité d’un paysage. Sans montage ni retouches numérique elle obtient des clichés étonnants qui nous interrogent de façon sous-jacente sur nos sociétés contemporaines, nos modes de vies - en apparence modernes et propres - qui finalement apparaissent moins lisses et qu’il n’y parait à première vue !
Après des phases de repérages, de temps photographiques, elle a besoin d’observer seule pour laisser place à la spontanéité et pour rentrer en contact et découvrir le quotidien de vies parfois surréalistes.
Elle relate toujours les faits avec une vision poétique.
La démarche d’Adeline KEIL - grandement humaine et artistique- abolit les frontières entre ce qu’elle vit et ce qu’elle photographie.
18 rue Charlot
du 03/11/2016 13h30 au 26/11/2016 19h00
http://www.galerienoellealeyne.com
http://www.galerienoellealeyne.com