Cette exposition s'articule autour d'une oeuvre marquante pour l'histoire de l'art moderne et contemporain : "Elevage de poussière" de Man Ray et Marcel Duchamp (1920).
Objet non-identifié dont chacune des dimensions ouvre sur l’indétermination, le trouble : le sujet – champ de bataille ou amoncellement de poussières ?, l’échelle – vue aérienne ou plan rapproché ?, la nature – paysage ou nature morte ?, l’auteur – Man Ray et/ou Marcel Duchamp ?, et le titre – d’abord Vue prise en aéroplane (Littérature, 1922) puis Élevage de poussière (TS Eliot, 1922,The Criterion : The Waste Land).
Ce champ ouvert de sens et de lectures a contribué à l’influence décisive de cette image dans l’histoire de la création. L’exposition proposera un parcours thématique au travers de 150 œuvres et objets dont les travaux de Man Ray, John Divola, Sophie Ristelhueber, Walker Evans, Mona Kuhn, Aaron Siskind, Gerhard Richter, Xavier Ribas, Nick Waplington, Eva Stenram, Georges Bataille, Jeff Wall et aussi des vues aériennes, des images de médecine légale, des cartes postales, des photographies amateur…
Dans Élevage de poussière se concentrent les clés de lecture d’une multitude d’œuvres qui lui sont postérieures : l’exploration du temps, la rencontre avec le hasard, l’indétermination spatiale, l’ambivalence des origines, la coïncidence entre photographie, sculpture et performance, le formel et l’informel, l’infiniment lointain et l’infiniment grand. Un trouble radical assure une postérité à cette image et pourrait bien en faire « le symbole de la fin d’un ordre et de l’avènement d’une nouvelle ère ». David Campany
Le samedi 14 novembre à 12h, une rencontre entre John Divola et David Campany est organisée :
Le photographe américain converse avec David Campany, commissaire de l’exposition DUST - Histoires de poussière d’après Man Ray et Marcel Duchamp.
Dans Vandalism (1973-1975), John Divola entre par effraction dans des maisons abandonnées, muni d’une bombe aérosol, de ficelle et de carton, il se transforme en vandale artistique, puis photographie ses interventions. Prolifiques par leurs incidences narratives, ces images oscillent entre l’enquête scientifique, la performance, la sculpture et la photographie d’art.
Qu’est-ce qu’une photographie ? Une trace de lumière ? Une pièce à conviction ? Un mauvais substitut de la réalité ? Une provocation ?
-
Commissaire : David Campany
Exposition présentée dans le cadre des 5 ans du BAL.
Un ouvrage co-édité par MACK BOOKS et LE BAL accompagnera l’exposition.
Objet non-identifié dont chacune des dimensions ouvre sur l’indétermination, le trouble : le sujet – champ de bataille ou amoncellement de poussières ?, l’échelle – vue aérienne ou plan rapproché ?, la nature – paysage ou nature morte ?, l’auteur – Man Ray et/ou Marcel Duchamp ?, et le titre – d’abord Vue prise en aéroplane (Littérature, 1922) puis Élevage de poussière (TS Eliot, 1922,The Criterion : The Waste Land).
Ce champ ouvert de sens et de lectures a contribué à l’influence décisive de cette image dans l’histoire de la création. L’exposition proposera un parcours thématique au travers de 150 œuvres et objets dont les travaux de Man Ray, John Divola, Sophie Ristelhueber, Walker Evans, Mona Kuhn, Aaron Siskind, Gerhard Richter, Xavier Ribas, Nick Waplington, Eva Stenram, Georges Bataille, Jeff Wall et aussi des vues aériennes, des images de médecine légale, des cartes postales, des photographies amateur…
Dans Élevage de poussière se concentrent les clés de lecture d’une multitude d’œuvres qui lui sont postérieures : l’exploration du temps, la rencontre avec le hasard, l’indétermination spatiale, l’ambivalence des origines, la coïncidence entre photographie, sculpture et performance, le formel et l’informel, l’infiniment lointain et l’infiniment grand. Un trouble radical assure une postérité à cette image et pourrait bien en faire « le symbole de la fin d’un ordre et de l’avènement d’une nouvelle ère ». David Campany
Le samedi 14 novembre à 12h, une rencontre entre John Divola et David Campany est organisée :
Le photographe américain converse avec David Campany, commissaire de l’exposition DUST - Histoires de poussière d’après Man Ray et Marcel Duchamp.
Dans Vandalism (1973-1975), John Divola entre par effraction dans des maisons abandonnées, muni d’une bombe aérosol, de ficelle et de carton, il se transforme en vandale artistique, puis photographie ses interventions. Prolifiques par leurs incidences narratives, ces images oscillent entre l’enquête scientifique, la performance, la sculpture et la photographie d’art.
Qu’est-ce qu’une photographie ? Une trace de lumière ? Une pièce à conviction ? Un mauvais substitut de la réalité ? Une provocation ?
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Commissaire : David Campany
Exposition présentée dans le cadre des 5 ans du BAL.
Un ouvrage co-édité par MACK BOOKS et LE BAL accompagnera l’exposition.
6 impasse de la Défense
du 16/10/2015 12h00 au 17/01/2016 19h00
http://www.le-bal.fr/fr/category/mh/les-expositions/expositions-a-venir/
http://www.le-bal.fr/fr/category/mh/les-expositions/expositions-a-venir/
